Seitei Toho Battodo

Seitei Toho Batto Do, école de coupe au katana fut fondée à l'initiative KATO Shinji sensei hanshi 9ème dan, de Yoshihara Daizo sensei, hanshi 8ème dan et de Nakajima Masao sensei, hanshi 8ème dan. 

Elle s’inspire du combat au sabre entre combattants de même niveau technique. La pratique s'effectue en kata de type kenjitsu puis sur une cible de paille s’abordant comme un adversaire. 

Ainsi, la coupe de style aragiri destinée à couper des objets métalique ou shitachi, la coupe de corps morts n'a pas sa place dans le seitei toho battodo.

Le Kata s’appuie, en premier lieu, sur une longue pratique, d’abord en kihon à deux, puis seul dans le même esprit. Distance, disponibilité du corps et de l’esprit, rythme, anticipation, vigilance, présence sont autant de qualités à développer et a mettre en oeuvre. 

Le seitei toho batto do se divise en quatre niveaux d’étude comprenant chacun cinq kata. Chacun d’entre eux correspond à une situation de combat particulière telle qu’on peut l’imaginer en iaido ou kenjitsu. A partir de cette idée, il est impossible de scinder le seitei toho batto do des autres disciplines complémentaires telles le iaïdo et le kenjitsu qui apportent les connaissances indispensables à la pratique plus large de l’escrime japonaise traditionnelle. 

Nous rappelons donc que le but n’est pas prioritairement de trancher. La coupe doit être la résultante d’un ensemble de facteurs et ne prend son sens que dans la globalité de la technique.

Les trois premiers niveaux, SHODEN, niveau de base, CHUDEN, niveau intermédiaire, OKUDEN, niveau supérieur se pratiquent seul face à une cible. Seul le dernier kata d’okuden requiert deux adversaires et donc deux cibles. Le quatrième niveau, KUMI TACHI, est la mise en confrontation de deux partenaires sur une même cible. 

En conséquence, il demande d’être hautement expérimenté, les sabres passant relativement près de chacun des pratiquants. Le rythme dans la coupe et le contrôle du sabre sont fondamentaux pour pouvoir travailler dans un climat de sérénité et de sécurité. Dans ce cas de figure, un kiaï accompagne les actions. Nous recommandons vivement de ne pas tenter ce type de travail sans avoir pratiqué longuement les autres niveaux sous l’attention d’un professeur expérimenté.


A ces quatre niveaux se rajoutent deux formes de coupe :


La première nommée SHINCHOKUGIRI, consiste en une coupe verticale sur des cibles placées horizontalement. Ce type de coupe verticale diffère largement du suemonogiri par le fait qu’il s’inspire là encore d’une situation de combat et que la cible est la représentation d’un adversaire.

La deuxième, TSUYUBARAI, est un kata à l’esprit très particulier, étant un rituel visant à chasser les éléments maléfiques dans un lieu destiné à des cérémonies. 

Bernard Durand sensei et Kato Shinji sensei à St Alban de Roche

Tenshin Ryu

L'école dont Kato sensei était l'Iyemoto était Tenshin Ryu. Créée par notre sensei, cette école comporte des situations de coupe en tachi waza (debout) et suwari waza (au sol). L'utilisation du wakizashi fait également partie de cette approche. Le seitei toho battodo a largement été influencé par Tenshin ryu.

Kato sensei 

Exemple de kata de Tenshin Ryu, expliqué par Kato sensei. 

Pages de l'annuaire des hauts gradés de la fédération japonaise de battodo (1993) sur laquelle sont enregistrés les enseignants français. (Kato sensei,  page 6 en bas à droite, Bernard Durand, Patrick barge, Serge Degore, Claude Moretti sensei, page 7) 


PROTOCOLE D'ACCORD AVEC LA FEDERATION JAPONAISE DE BATTODO